T E R R A M O R P H O S E S
A r t p a r t i c i p a t i f
Mots clefs:
Créer
Art total
Relier
Faire ensemble
Processus
créatif
participatif
Tout public
Intergénérationnel
Contes
Mythes
Nature
Énergie du vivant
A partir de 2008, parallèlement à mon œuvre personnelle, j’ai initié Terramorphoses, qui est à la fois une œuvre picturale et un dispositif artistique au long cours. J’invite le public et d’autres artistes à participer, rejoignant ici le concept d’art total, dans une dynamique participative. Ce projet est sous-tendu par le désir d’ouvrir le champ de la pratique artistique au plus grand nombre, de lui rendre sa place au cœur de la vie de la cité. Les productions se complètent dans le temps et s'enrichissent les unes des autres. Elles interrogent le rôle de l’art en tant que processus de transformation.
La genèse de ce dispositif est une installation participative composée de figurines créées durant neuf mois à partir de deux tonnes d’argile avec des centaines d’Angevins de tous âges. Elle fut présentée intra et extra muros, en octobre 2008 au Théâtre Le Quai à l’occasion d’un évènement lié aux questions d’écologie.
LES ANIMAUX PLANETES
Œuvre PARTICIPATIVE
Les Animaux planètes, commencé en 2008 et terminé en 2018 pour sa partie participative, est un ensemble de quinze grandes peintures réalisées avec de nombreux groupes d’enfants et d’adultes sur des cartons de récupération.
Image de gauche "Foret face externe des Animaux planètes"
Réalisation Claire Richez
L’installation Les Animaux planètes est un espace symbolique et artistique qui nous rassemble dans nos préoccupations et dans nos créations. C'est un hommage aux forêts premières et aux vivants.
Bien plus qu’une installation, l’ensemble de ces 15 œuvres exposées en cercle, devient un espace de rencontres, et d'expérimentation où les artistes et le public sont invités à échanger et à créer, via différents médias comme la musique, le conte, le clown, la danse..
Image de droite
"Animal Planète Oiseau" réalisé avec un groupe d'adultes ORION 49 CESAME
Centre de Santé Mentale Angevin.
LE LIVRE DE CONTES PROJET PARTICIPATIF
Le livre, en cours de création avec Barbara Boulday et la participation de familles , permettra d'inviter les visiteurs qui se trouveront au centre de l'installation Animaux planètes à venir y lire ou improviser.
LES MASQUES PROJET PARTICIPATIF
Des ateliers masques peuvent-être programmés en amont et pendant les expositions pour accompagner les performances autour de l'installation Animaux planètes.
Photo: Atelier avec Cinélégende nov. 2019
LES ATELIERS
et Les formations
Ponctuels, hebdomadaires ou mensuels, je les anime autour d'une technique mixte de "dessin peinture" qui m'est propre. Les participants, quels que soient leurs niveaux techniques, attestent tous de son aspect ludique et magique, ainsi que du plaisir qu'ils (re)découvrent à créer!
Cette technique nous a permis de réaliser la face la plus colorée de la série Animaux planètes
Je propose également des ateliers adaptés à des besoins et/ou des projets:
Modelage de l'argile et du papier mâché
Teintures naturelles,
Mosaïque récup' & détournements d'objets
D'autres artistes me rejoignent lors d'événements ou de collaborations ponctuelles en proposant également des ateliers.
Pour qui?
Tous les publics
Où?
Tous les lieux accueillants ou accompagnants les publics, les écoles, collèges, lycées, lieux de soins, centres de formation professionnelle, centres culturels ou socioculturels, festivals, institutions privées ou publiques…
Contact: 06 74 28 37 53
SE RELIER
Théodore Monod - Pèlerin du désert
« Je médite sur notre civilisation, il est évident que le mal fructifie plus facilement que le bien. La barbarie humaine anime l’homme encore si jeune. En effet, par rapport à l’âge du globe, nous sommes nés récemment. D’où l’espérance d’un futur meilleur, lorsque cet homme aura mûri. Comprendra-t-il alors que la guerre ne mène à rien et qu’il faut respecter la vie, s’hominiser, définir l’ascension humaine au lieu de se perdre dans l’anthropolâtrie et le mythe du Roi de la création ? Cette manifestation d’orgueil découle des grands monothéismes empreints du mépris des autres êtres vivants. Diviniser l’homme, c’est mépriser l’animal. Or l‘Homo sapiens appartient à la famille animale. A mon avis, les maux les plus graves accompagnants le développement de l’homme sont relativement tardifs. A partir du débarquement de ‘Arche de Noé, les hommes commencent à coloniser la Terre. Le racisme fait son apparition L’arbre humain est « élagué » de nombreuses branches jaune, noire et même la section foncée de la lignée médiane. Restent les Européens, sélectionnés au moyen de la toise et du compas. Nous voici dans l’ère du type aryen. Pour souligner le tout intervient ce verset de la Genèse : Soyez la terreur des êtres vivants. »
Et c’est le commandement d’une divinité considérée comme bienveillante. Un Dieu d’amour ! Le canevas des maux futurs était en place.
Je pense toujours que la bible est une somme de richesse, une bibliothèque en soi, mais aussi un livre terrible où les intégristes et toutes les espèces d’illuminés peuvent trouver un miel qu’ils changent en fiel. Pour ma part, à vingt ans, elle m’a conduit vers le socialisme et l’acte révolutionnaire dans l’espoir de protéger les classes opprimées et de lutter contre toutes les exclusions. Je continue cette résistance. Je mets l’Evangile en actes, de l’infime geste au plus grand. Le gouvernement nous annonce que le monde s’arrête au seuil de la raison d’Etat. Cette formule a quatre mille ans ! La plupart des gens trouvent inutile de se battre contre les horreurs de notre monde, puisque Dieu en terminera quand il le voudra. Le fatalisme est pratique, il démobilise les énergies. Certes, ce ne sont pas quelques manifestations ou pétitions qui feront cesser l’esclavage. Les ventes d’enfants, la faim, la grande misère, les diverses exclusions. Mais de telles perpétuelles tragédies ne peuvent qu’inciter à l’action pour exprimer notre désaccord et, ainsi, sauver l’honneur.
« On peut vivre avec très peu de choses et bien se porter. En voyant la technocratie se retourner contre l’homme, nous repensons à la manière de Gandhi et d’autres sages. Le salut n’est-il pas l’artisanat, la frugalité, une certaine autarcie, l’art, le silence ; et aussi une lenteur recelant la dynamique ?
/…/
Beaucoup, appâtés par l’aventure, se dirigent vers les civilisations dites « primitives » qui peuvent éclairer, ressourcer le monde occidental. Elles ne sont d’ailleurs pas primitives ; simplement, elles n’envisagent pas de vivre sans la nature et veillent à son équilibre où elles puisent leur harmonie »