T E R R A M O R P H O S E S
A r t p a r t i c i p a t i f
Les ANIMAUX PLANÈTES
Autour de ces œuvres, avec l'association Germoir de Maia nous créons en ce moment, de manière participative, un livre de contes. Ce projet réalisé lors d'ateliers avec des enfants et leurs parents, nous permet de voyager autour du globe, à la découvertes d'autres cultures, d'autres géographies et territoires, inspirés des livres et des albums choisis spécifiquement pour chaque séance d'atelier.
Claire Richez
Angers septembre 2023
En arrivant le visiteur découvre d'abord La forêt, puis y entrant il découvre la face très colorées et participative Les « Animaux Planètes".
LES ANIMAUX PLANETES
L'être créateur au sein de la Création de la Terre mère Gaïa
CARTON
Jean Lurçat, LE CHANT DU MONDE
et les tentures de l'APOCALYPSE
Les Animaux planètes ont été réalisés sur des cartons, dans le jargon des lissiers le carton est la maquette d'une tapisserie .
La série Animaux planètes, par sa thématique et son envergure peut-elle représenter une suite au Chant du Monde de Jean Lurçat?
Le Chant du Monde est un ensemble de tapisseries fortement imprégnées des traumatismes de la seconde guerre mondiale. Elles se réfèrent à l'enfer des bombardements atomiques d'Hiroshima et de Nagasaki. Elle font écho en cela aux Tentures de l'apocalypse également mises en valeur sur l'autre rive de La Maine au sein du Château d'Angers.
Art Textile et cercle, autres références…
Feu Kandioura Coulibaly et ses BOGOLANS
J'ai pensé initialement en commençant Les Animaux Planètes aux grands bogolans votifs de l'artiste feu Kandioura Coulibaly, ses dix bogolans disposées en cercle, lors de Terramorphoses / La Genèse au Théâtre Le Quai en octobre 2008.
Gérard Garouste et ses INDIENNES
J'ai pensé aussi aux Indiennes de Gérard Garouste, un artiste dont j'admire à la fois l'œuvre et l'engagement au sein de l'association La Source qu'il a créé. Kandioura, qui comme lui avait à cœur de transmettre aux jeunes générations, parfois éloignés des offres culturelles, l’accès à la création, avec le groupe Bogolan Kasobané, dont il était à l'origine. Les Indiennes sont elles aussi conçues pour être exposées en cercle.
"Les Indiennes invitent le spectateur à un parcours méditatif, transformant l’espace en scènes imagées, en résonance avec les textes dont elles s’inspirent. /…/ désir de l’artiste d’exposer dans un lieu fermé sur lui-même, architecturé, propice à la mise en scène, à l’intimité avec l’image regardée, comme le serait le déambulatoire d’une cathédrale.